
Super invention ! J'en ai rêvé depuis des années.
Voici que deux chercheurs le mettent au point.
A découvrir :
http://dailygeekshow.com/2014/03/12/tellspec-scanne-vos-aliments-et-detecte-tous-les-produits-chimiques-nuisibles-a-votre-sante/
Auteur : Laura Gonçalves, le 12 mars 2014
Deux chercheurs ont mis au point un scanner alimentaire de poche, nommé le TellSpec. Connecté à votre smartphone, il vous permettra de détecter tous les allergènes, les produits chimiques, les nutriments et les calories présents dans tous vos aliments. DGS vous présente ce petit outil révolutionnaire !
Isabel Hoffmann et Stephen Watson ont eu l’ingénieuse idée de créer TellSpec, un appareil portatif qui vous permettra de déterminer ce qu’il y a dans vos aliments. Pour cela, il suffit de pointer le scanner vers un aliment, d’appuyer sur le petit bouton noir et d’attendre les résultats de l’analyse. Les données collectées seront ensuite envoyées vers l’application mobile prévue à cet effet. Cette dernière se chargera de présenter tout ce qu’il y a dans l’aliment que vous avez préalablement scanné. Il est muni d’un minispectromètre infrarouge permettant d’aller plus loin que ses concurrents. En effet, grâce à la technologie déployée pour TellSpec, ce dernier permet également de scanner à travers le verre et/ou le plastique.
Voici que deux chercheurs le mettent au point.
A découvrir :
http://dailygeekshow.com/2014/03/12/tellspec-scanne-vos-aliments-et-detecte-tous-les-produits-chimiques-nuisibles-a-votre-sante/
Auteur : Laura Gonçalves, le 12 mars 2014
Deux chercheurs ont mis au point un scanner alimentaire de poche, nommé le TellSpec. Connecté à votre smartphone, il vous permettra de détecter tous les allergènes, les produits chimiques, les nutriments et les calories présents dans tous vos aliments. DGS vous présente ce petit outil révolutionnaire !
Isabel Hoffmann et Stephen Watson ont eu l’ingénieuse idée de créer TellSpec, un appareil portatif qui vous permettra de déterminer ce qu’il y a dans vos aliments. Pour cela, il suffit de pointer le scanner vers un aliment, d’appuyer sur le petit bouton noir et d’attendre les résultats de l’analyse. Les données collectées seront ensuite envoyées vers l’application mobile prévue à cet effet. Cette dernière se chargera de présenter tout ce qu’il y a dans l’aliment que vous avez préalablement scanné. Il est muni d’un minispectromètre infrarouge permettant d’aller plus loin que ses concurrents. En effet, grâce à la technologie déployée pour TellSpec, ce dernier permet également de scanner à travers le verre et/ou le plastique.
Origine : http://www.alterinfo.net/Situation-d-urgence-genetiquement-monstrueuse-en-Zunie_a55718.html
Un responsable scientifique de l’USDA (ministère de l’Agriculture zunien) envoie une alerte urgente au ministre de l'Agriculture, Tom Vilsack, à propos d’un nouvel agent pathogène des plantes dans le soja et le maïs génétiquement monstrueux * Roundup Ready, qui pourrait être responsable du taux élevé de stérilité et d’avortement spontané chez le bétail. -- Dr Mae-Wan Ho.
[* Ndt : Voir Roundup, le désastre absolu.]
Prière de diffuser largement et de faire suivre à vos élus
Une lettre ouverte a été publiée à la Farm and Ranch Freedom Alliance, fondée et dirigée par Judith McGeary pour sauver les fermes familiales en Zunie (1, 2). Cette lettre au ministre de l'Agriculture Tom Vilsack, écrite par Don Huber, professeur émérite à l'université Purdue, prévient qu’un agent pathogène, « nouveau pour la science, » a été découvert par « une équipe de scientifiques spécialistes des plantes et des animaux. » Huber dit que cela devrait être traité « d’urgence, » car capable d’entraîner « un effondrement des marchés d'exportation zuniens de soja et maïs, et des bouleversements importants dans les denrées alimentaires et le fourrage du pays. »
La lettre paraît avoir été écrite avant que Vilsack n’annonce sa décision d'autoriser sans restriction les plantations commerciales de luzerne génétiquement monstrueuse le 1er février, dans l'espoir de convaincre le ministre de l'Agriculture d'imposer à la place un moratoire sur la déréglementation des cultures Roundup Ready.
Le nouvel agent pathogène semble associé à de graves maladies omniprésentes chez les plantes, comme le syndrome de mort subite du soja et la nécrose de Goss du maïs, mais ses effets présumés sur le bétail sont alarmants. Huber se réfère à « des rapports récents sur le taux de stérilité de plus de 20% chez les génisses laitières, et de pas moins de 45% d’avortements spontanés chez les bovins. »
Cela pourrait être le pire cauchemar du génie génétique, contre lequel quelques scientifiques et moi mettons en garde depuis des années (3) (voir Genetic Engineering Dream or Nightmare, ISIS publication) : La création involontaire de nouveaux agents pathogènes par transfert horizontal de gène et recombinaison.
Huber écrit en conclusion : « J'étudie les agents pathogènes des plantes depuis plus de 50 ans. Nous assistons actuellement à une tendance sans précédent au décuplement des maladies et troubles végétaux et animaux. Cet agent pathogène pourrait contribuer à la compréhension et résolution de ce problème. Il mérite une attention immédiate avec d’importantes ressources pour éviter l’effondrement général de notre infrastructure agricole vitale. »
La lettre complète est reproduite ci-dessous :
Cher Monsieur le Ministre Vilsack,
Une équipe de scientifiques spécialistes des plantes et animaux a récemment attiré mon attention sur la découverte grâce à une étude microscopique d’un agent pathogène qui semble affecter d’une manière significative la santé des plantes, des animaux, et probablement des êtres humains. D’après l’examen des données, il est très répandu, très grave, et est bien plus abondant dans le soja et maïs Roundup Ready, ce qui suggère un lien avec le gène modifié ou plus vraisemblablement avec la présence de l'herbicide Roundup. Cet organisme semble NOUVEAU pour la science !
Il s’agit d’une information hautement sensible pouvant se concrétiser par un effondrement des marchés d'exportation zuniens de soja et maïs, et des bouleversements importants dans les denrées alimentaires et le fourrage du pays. D'autre part, il se pourrait que ce nouvel organisme soit déjà à l’origine de dommages importants (voir ci-dessous). Mes collègues et moi-même faisons donc avancer notre étude rapidement et discrètement, et sollicitons l'assistance de l'USDA et d'autres entités pour identifier l’origine de l'agent pathogène, la prévalence, les conséquences et les remèdes.
Si nous informons l'USDA de nos conclusions à ce stade précoce, c’est précisément à cause de votre décision imminente concernant l'homologation de la luzerne Roundup Ready. Naturellement, dans le cas où, soit le gène modifié, soit le Roundup lui-même serait un promoteur ou un cofacteur de cet agent pathogène, alors cette approbation pourrait être une calamité. D’après les indices actuels, la seule action raisonnable en ce moment serait de retarder la déréglementation au moins jusqu'à ce que suffisamment de données disculpent, éventuellement, la formule Roundup Ready.
Je suis depuis 40 ans un scientifique au sein d’organismes professionnels et militaires qui permettent d'évaluer et d’anticiper les menaces biologiques naturelles et artificielles, notamment la guerre bactériologique et les épidémies. Sur la base de cette expérience, je crois que la situation à laquelle nous sommes confrontés avec cet agent pathogène est exceptionnelle et d'une nature à haut risque. En termes simples, elle devrait être traitée comme une urgence.
Collaborant aux diverses pièces du puzzle, un groupe diversifié de chercheurs a travaillé sur ce problème et présenté ensemble l’inquiétant scénario suivant :
Des propriétés physiques uniques
Cet organisme jusque-là inconnu n'est visible que sous un microscope électronique (grossissement 36.000), sa taille étant à peu près celle d’un virus de taille moyenne. Il est capable de se reproduire et semble similaire à un micro-organisme fongique. Si c’est le cas, ce serait le premier micro-champignon de ce genre jamais identifié. Il est manifeste que cet agent infectieux favorise les maladies des plantes et mammifères, ce qui est très rare.
Localisation et concentration de l’agent pathogène
Il est présent en forte concentration dans la farine de soja et maïs Roundup Ready, dans la farine des distillateurs, dans les produits de fermentation du fourrage, dans le bol stomacal des porcs, et dans le placenta des porcs et bovins.
Lié à la flambée de maladies végétales
Cet organisme prolifère dans les plantes atteintes de deux maux, le syndrome de mort subite du soja et la nécrose de Goss du maïs, qui se répandant partout en faisant baisser les rendements et le revenu des agriculteurs. Cet agent pathogène se retrouve aussi dans l'agent fongique responsable du SDS (Fusarium solani f.sp de la glycine).
Impliqué dans l'insuffisance de la reproduction animale
Les tests de laboratoire ont confirmé la présence de cet organisme chez une grande diversité d'animaux qui ont connu des avortements spontanés et sont stériles. Les résultats préliminaires des recherches en cours ont aussi été en mesure de reproduire les avortements en milieu clinique.
Cet agent pathogène peut expliquer la multiplication des cas de stérilité et d’avortement spontané ces dernières années en Zunie dans les exploitations de bovins, vaches laitières, porcs, et chevaux. Cela inclut des rapports récents sur le taux de stérilité de plus de 20% chez les génisses laitières, et de pas moins de 45% d’avortements spontanés chez les bovins.
Par exemple, sur 1.000 génisses pleines nourries de wheatlege *, 450 ont connu un avortement spontané. Sur la même période, 1.000 autres génisses du même troupeau élevées au foin n’ont connu aucun avortement. De hautes concentrations de cet agent pathogène ont été confirmées dans le wheatlege, dont la gestion des mauvaises herbes recourait vraisemblablement au glyphosate.
[* Ndt : Produits d’ensilage à base de récoltes Roundup Ready.]
Recommandations
En résumé, de par la haute concentration de ce nouvel agent pathogène animal dans les cultures Roundup Ready et son lien avec des maladies végétales et animales qui atteignent des proportions épidémiques, nous demandons la participation de l'USDA à une étude menée par plusieurs organismes, et un moratoire immédiat sur la déréglementation des cultures Roundup Ready jusqu'à ce que la causalité, prédisposition ou relation, au glyphosate et/ou aux plantes Roundup Ready puissent être exclues en tant que menace pour la production végétale et animale et la santé humaine.
Il est urgent d'étudier si les effets secondaires du recours au glyphosate ont pu faciliter le développement de ce pathogène, ou lui ont permis de créer plus de dommages chez ses hôtes affaiblis, plantes et animaux. Il est bien documenté que le glyphosate favorise les pathogènes du sol et est déjà impliqué dans la montée de plus de 40 maladies végétales ; il démantèle les défenses des plantes en neutralisant les nutriments essentiels ; et il réduit la biodisponibilité des nutriments dans les aliments, ce qui peut créer des troubles chez les animaux. Pour évaluer correctement ces facteurs, nous demandons l'accès aux données s’y rapportant de l’USDA.
J'étudie les agents pathogènes des plantes depuis plus de 50 ans. Nous assistons actuellement à une tendance sans précédent au décuplement de maladies et désordres végétaux et animaux. Cet agent pathogène pourrait contribuer à la compréhension et résolution de ce problème. Il mérite une attention immédiate avec d’importantes ressources pour éviter l’effondrement général de notre infrastructure agricole vitale.
Cordialement,
Colonel (retraité) Don M. Huber
Professeur émérite à l'université Purdue
Coordinateur de l’APS, USDA National Plant Disease Recovery System (NPDRS)
Références
1. « Researcher: Glyphosate (Roundup) or Roundup Ready Crops May Cause Animal Miscarriages, » Jill Richardson, La Vida Locavore, 18 février 2011 :
www.lavidalocavore.org/diary/4523
2. « Researcher: Glyphosate (Roundup) or Roundup Ready Crops May Cause Animal Miscarriages, » 18 février 2011 :
farmandranchfreedom.org/gmo-miscarriages
3. Dr Mae-Wan Ho. Genetic Engineering Dream of Nightmare? The Brave New World of Bad Science and Big Business, Third World Network, Gateway Books, MacMillan, Continuum, Penang, Malaysia, Bath, UK, Dublin, Ireland, New York, USA, 1998, 1999, 2007 (réédition avec introduction augmentée) :
www.i-sis.org.uk/genet.php
Original : www.i-sis.org.uk/newPathogenInRoundupReadyGMCrops.php
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
Un responsable scientifique de l’USDA (ministère de l’Agriculture zunien) envoie une alerte urgente au ministre de l'Agriculture, Tom Vilsack, à propos d’un nouvel agent pathogène des plantes dans le soja et le maïs génétiquement monstrueux * Roundup Ready, qui pourrait être responsable du taux élevé de stérilité et d’avortement spontané chez le bétail. -- Dr Mae-Wan Ho.
[* Ndt : Voir Roundup, le désastre absolu.]
Prière de diffuser largement et de faire suivre à vos élus
Une lettre ouverte a été publiée à la Farm and Ranch Freedom Alliance, fondée et dirigée par Judith McGeary pour sauver les fermes familiales en Zunie (1, 2). Cette lettre au ministre de l'Agriculture Tom Vilsack, écrite par Don Huber, professeur émérite à l'université Purdue, prévient qu’un agent pathogène, « nouveau pour la science, » a été découvert par « une équipe de scientifiques spécialistes des plantes et des animaux. » Huber dit que cela devrait être traité « d’urgence, » car capable d’entraîner « un effondrement des marchés d'exportation zuniens de soja et maïs, et des bouleversements importants dans les denrées alimentaires et le fourrage du pays. »
La lettre paraît avoir été écrite avant que Vilsack n’annonce sa décision d'autoriser sans restriction les plantations commerciales de luzerne génétiquement monstrueuse le 1er février, dans l'espoir de convaincre le ministre de l'Agriculture d'imposer à la place un moratoire sur la déréglementation des cultures Roundup Ready.
Le nouvel agent pathogène semble associé à de graves maladies omniprésentes chez les plantes, comme le syndrome de mort subite du soja et la nécrose de Goss du maïs, mais ses effets présumés sur le bétail sont alarmants. Huber se réfère à « des rapports récents sur le taux de stérilité de plus de 20% chez les génisses laitières, et de pas moins de 45% d’avortements spontanés chez les bovins. »
Cela pourrait être le pire cauchemar du génie génétique, contre lequel quelques scientifiques et moi mettons en garde depuis des années (3) (voir Genetic Engineering Dream or Nightmare, ISIS publication) : La création involontaire de nouveaux agents pathogènes par transfert horizontal de gène et recombinaison.
Huber écrit en conclusion : « J'étudie les agents pathogènes des plantes depuis plus de 50 ans. Nous assistons actuellement à une tendance sans précédent au décuplement des maladies et troubles végétaux et animaux. Cet agent pathogène pourrait contribuer à la compréhension et résolution de ce problème. Il mérite une attention immédiate avec d’importantes ressources pour éviter l’effondrement général de notre infrastructure agricole vitale. »
La lettre complète est reproduite ci-dessous :
Cher Monsieur le Ministre Vilsack,
Une équipe de scientifiques spécialistes des plantes et animaux a récemment attiré mon attention sur la découverte grâce à une étude microscopique d’un agent pathogène qui semble affecter d’une manière significative la santé des plantes, des animaux, et probablement des êtres humains. D’après l’examen des données, il est très répandu, très grave, et est bien plus abondant dans le soja et maïs Roundup Ready, ce qui suggère un lien avec le gène modifié ou plus vraisemblablement avec la présence de l'herbicide Roundup. Cet organisme semble NOUVEAU pour la science !
Il s’agit d’une information hautement sensible pouvant se concrétiser par un effondrement des marchés d'exportation zuniens de soja et maïs, et des bouleversements importants dans les denrées alimentaires et le fourrage du pays. D'autre part, il se pourrait que ce nouvel organisme soit déjà à l’origine de dommages importants (voir ci-dessous). Mes collègues et moi-même faisons donc avancer notre étude rapidement et discrètement, et sollicitons l'assistance de l'USDA et d'autres entités pour identifier l’origine de l'agent pathogène, la prévalence, les conséquences et les remèdes.
Si nous informons l'USDA de nos conclusions à ce stade précoce, c’est précisément à cause de votre décision imminente concernant l'homologation de la luzerne Roundup Ready. Naturellement, dans le cas où, soit le gène modifié, soit le Roundup lui-même serait un promoteur ou un cofacteur de cet agent pathogène, alors cette approbation pourrait être une calamité. D’après les indices actuels, la seule action raisonnable en ce moment serait de retarder la déréglementation au moins jusqu'à ce que suffisamment de données disculpent, éventuellement, la formule Roundup Ready.
Je suis depuis 40 ans un scientifique au sein d’organismes professionnels et militaires qui permettent d'évaluer et d’anticiper les menaces biologiques naturelles et artificielles, notamment la guerre bactériologique et les épidémies. Sur la base de cette expérience, je crois que la situation à laquelle nous sommes confrontés avec cet agent pathogène est exceptionnelle et d'une nature à haut risque. En termes simples, elle devrait être traitée comme une urgence.
Collaborant aux diverses pièces du puzzle, un groupe diversifié de chercheurs a travaillé sur ce problème et présenté ensemble l’inquiétant scénario suivant :
Des propriétés physiques uniques
Cet organisme jusque-là inconnu n'est visible que sous un microscope électronique (grossissement 36.000), sa taille étant à peu près celle d’un virus de taille moyenne. Il est capable de se reproduire et semble similaire à un micro-organisme fongique. Si c’est le cas, ce serait le premier micro-champignon de ce genre jamais identifié. Il est manifeste que cet agent infectieux favorise les maladies des plantes et mammifères, ce qui est très rare.
Localisation et concentration de l’agent pathogène
Il est présent en forte concentration dans la farine de soja et maïs Roundup Ready, dans la farine des distillateurs, dans les produits de fermentation du fourrage, dans le bol stomacal des porcs, et dans le placenta des porcs et bovins.
Lié à la flambée de maladies végétales
Cet organisme prolifère dans les plantes atteintes de deux maux, le syndrome de mort subite du soja et la nécrose de Goss du maïs, qui se répandant partout en faisant baisser les rendements et le revenu des agriculteurs. Cet agent pathogène se retrouve aussi dans l'agent fongique responsable du SDS (Fusarium solani f.sp de la glycine).
Impliqué dans l'insuffisance de la reproduction animale
Les tests de laboratoire ont confirmé la présence de cet organisme chez une grande diversité d'animaux qui ont connu des avortements spontanés et sont stériles. Les résultats préliminaires des recherches en cours ont aussi été en mesure de reproduire les avortements en milieu clinique.
Cet agent pathogène peut expliquer la multiplication des cas de stérilité et d’avortement spontané ces dernières années en Zunie dans les exploitations de bovins, vaches laitières, porcs, et chevaux. Cela inclut des rapports récents sur le taux de stérilité de plus de 20% chez les génisses laitières, et de pas moins de 45% d’avortements spontanés chez les bovins.
Par exemple, sur 1.000 génisses pleines nourries de wheatlege *, 450 ont connu un avortement spontané. Sur la même période, 1.000 autres génisses du même troupeau élevées au foin n’ont connu aucun avortement. De hautes concentrations de cet agent pathogène ont été confirmées dans le wheatlege, dont la gestion des mauvaises herbes recourait vraisemblablement au glyphosate.
[* Ndt : Produits d’ensilage à base de récoltes Roundup Ready.]
Recommandations
En résumé, de par la haute concentration de ce nouvel agent pathogène animal dans les cultures Roundup Ready et son lien avec des maladies végétales et animales qui atteignent des proportions épidémiques, nous demandons la participation de l'USDA à une étude menée par plusieurs organismes, et un moratoire immédiat sur la déréglementation des cultures Roundup Ready jusqu'à ce que la causalité, prédisposition ou relation, au glyphosate et/ou aux plantes Roundup Ready puissent être exclues en tant que menace pour la production végétale et animale et la santé humaine.
Il est urgent d'étudier si les effets secondaires du recours au glyphosate ont pu faciliter le développement de ce pathogène, ou lui ont permis de créer plus de dommages chez ses hôtes affaiblis, plantes et animaux. Il est bien documenté que le glyphosate favorise les pathogènes du sol et est déjà impliqué dans la montée de plus de 40 maladies végétales ; il démantèle les défenses des plantes en neutralisant les nutriments essentiels ; et il réduit la biodisponibilité des nutriments dans les aliments, ce qui peut créer des troubles chez les animaux. Pour évaluer correctement ces facteurs, nous demandons l'accès aux données s’y rapportant de l’USDA.
J'étudie les agents pathogènes des plantes depuis plus de 50 ans. Nous assistons actuellement à une tendance sans précédent au décuplement de maladies et désordres végétaux et animaux. Cet agent pathogène pourrait contribuer à la compréhension et résolution de ce problème. Il mérite une attention immédiate avec d’importantes ressources pour éviter l’effondrement général de notre infrastructure agricole vitale.
Cordialement,
Colonel (retraité) Don M. Huber
Professeur émérite à l'université Purdue
Coordinateur de l’APS, USDA National Plant Disease Recovery System (NPDRS)
Références
1. « Researcher: Glyphosate (Roundup) or Roundup Ready Crops May Cause Animal Miscarriages, » Jill Richardson, La Vida Locavore, 18 février 2011 :
www.lavidalocavore.org/diary/4523
2. « Researcher: Glyphosate (Roundup) or Roundup Ready Crops May Cause Animal Miscarriages, » 18 février 2011 :
farmandranchfreedom.org/gmo-miscarriages
3. Dr Mae-Wan Ho. Genetic Engineering Dream of Nightmare? The Brave New World of Bad Science and Big Business, Third World Network, Gateway Books, MacMillan, Continuum, Penang, Malaysia, Bath, UK, Dublin, Ireland, New York, USA, 1998, 1999, 2007 (réédition avec introduction augmentée) :
www.i-sis.org.uk/genet.php
Original : www.i-sis.org.uk/newPathogenInRoundupReadyGMCrops.php
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
Is Roundup the Cause of 'Gluten Intolerance'?
A compelling new peer-reviewed report from two U.S. scientists argues that increased use of Monsanto’s glyphosate herbicide (trade name Roundup) could be the cause of the epidemic of symptoms labeled as “gluten intolerance.”
La relation du roundup et la maladie celiaque
http://www.motherearthnews.com/real-food/gluten-intolerance-from-roundup-herbicide-zw0z1402zkin.aspx?newsletter=1&utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_term=RF%20eNews&utm_campaign=03.03.14%20RFSR
A compelling new peer-reviewed report from two U.S. scientists argues that increased use of Monsanto’s glyphosate herbicide (trade name Roundup) could be the cause of the epidemic of symptoms labeled as “gluten intolerance.”
La relation du roundup et la maladie celiaque
http://www.motherearthnews.com/real-food/gluten-intolerance-from-roundup-herbicide-zw0z1402zkin.aspx?newsletter=1&utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_term=RF%20eNews&utm_campaign=03.03.14%20RFSR
Un Yogi suivi par les Scientifiques, survie sans manger, ni boire durant 83 ans !
Les scientifiques sont stupéfiés.
Inde: des médecins stupéfiés par les capacités de survie du yogi de 83 ans
AHMEDABAD (Inde) - Des scientifiques indiens ont exprimé leur stupéfaction à lissue de tests pratiqués durant deux semaines sur un ascète hindou de 83 ans qui affirme avoir passé plus de 70 ans sans eau ni nourriture.
Le yogi à la longue barbe, Prahlad Jani, a tenu sans boire ni manger mais surtout sans uriner ni déféquer, pendant cette période d'observation qui s'est achevée jeudi, selon les scientifiques.
Nous ne comprenons toujours pas comment il survit sans uriner ni déféquer. Ce phénomène reste un mystère, a déclaré à des journalistes Sudhir Shah, un neurologue de l'équipe de trente médecins qui ont observé le yogi dans un hôpital à Ahmedabad (ouest).
Prahlad Jani était surveillé 24 heures sur 24 par des caméras pendant cette expérimentation lancée par l'Organisme de recherche et de développement du ministère de la Défense (DRDO).
Le yogi a ensuite regagné son village natal près de Ambaji dans le Gujarat (nord) où il a repris ses activités méditatives. L'octogénaire affirme qu'une déesse la béni à l'âge de 8 ans, lui permettant de vivre sans nourriture.
Pendant les deux semaines d'expérimentation, le seul contact de Jani avec des liquides était lors de ses gargarismes ou lorsqu'il se lavait, a indiqué dans un communiqué le Dr G. Ilavazahagan, directeur de l'Institut national de défense spécialisé en physiologie. Cet institut fait partie du DRDO qui a déjà mis au point l'an dernier des grenades bourrées de piment rouge pour étourdir des émeutiers.
Si Jani ne tire pas son énergie des aliments et de l'eau, il doit le faire d'autres sources l'entourant, le soleil étant lune d'elles, a indiqué le Dr Sudhir Shah. En tant que praticiens du champ médical, nous ne pouvons exclure les hypothèses comme celle dune source d'énergie autre que les calories, a-t-il dit.
Les médecins ont fait passer au yogi un scanner utilisant l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Son cerveau et son activité cardiaque ont été mesurés par des électrodes et il a subi des examens sanguins. Le résultat détaillé des tests doit être publié dans les prochains mois et le DRDO espère pouvoir les mettre à profit notamment pour accroître la résistance des militaires ou aider les victimes de catastrophes naturelles.
(©AFP / 10 mai 2010 09h56)
http://www.neotrouve.com/?p=698
…
La Planète Terre est-elle englobée
dans une Grande Civilisation Galactique ?
Mise au point, ouverture d'esprit et humilité
http://www.onnouscachetout.com/themes/extra/grande-civilisation-galactique.php
AHMEDABAD (Inde) - Des scientifiques indiens ont exprimé leur stupéfaction à lissue de tests pratiqués durant deux semaines sur un ascète hindou de 83 ans qui affirme avoir passé plus de 70 ans sans eau ni nourriture.
Le yogi à la longue barbe, Prahlad Jani, a tenu sans boire ni manger mais surtout sans uriner ni déféquer, pendant cette période d'observation qui s'est achevée jeudi, selon les scientifiques.
Nous ne comprenons toujours pas comment il survit sans uriner ni déféquer. Ce phénomène reste un mystère, a déclaré à des journalistes Sudhir Shah, un neurologue de l'équipe de trente médecins qui ont observé le yogi dans un hôpital à Ahmedabad (ouest).
Prahlad Jani était surveillé 24 heures sur 24 par des caméras pendant cette expérimentation lancée par l'Organisme de recherche et de développement du ministère de la Défense (DRDO).
Le yogi a ensuite regagné son village natal près de Ambaji dans le Gujarat (nord) où il a repris ses activités méditatives. L'octogénaire affirme qu'une déesse la béni à l'âge de 8 ans, lui permettant de vivre sans nourriture.
Pendant les deux semaines d'expérimentation, le seul contact de Jani avec des liquides était lors de ses gargarismes ou lorsqu'il se lavait, a indiqué dans un communiqué le Dr G. Ilavazahagan, directeur de l'Institut national de défense spécialisé en physiologie. Cet institut fait partie du DRDO qui a déjà mis au point l'an dernier des grenades bourrées de piment rouge pour étourdir des émeutiers.
Si Jani ne tire pas son énergie des aliments et de l'eau, il doit le faire d'autres sources l'entourant, le soleil étant lune d'elles, a indiqué le Dr Sudhir Shah. En tant que praticiens du champ médical, nous ne pouvons exclure les hypothèses comme celle dune source d'énergie autre que les calories, a-t-il dit.
Les médecins ont fait passer au yogi un scanner utilisant l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Son cerveau et son activité cardiaque ont été mesurés par des électrodes et il a subi des examens sanguins. Le résultat détaillé des tests doit être publié dans les prochains mois et le DRDO espère pouvoir les mettre à profit notamment pour accroître la résistance des militaires ou aider les victimes de catastrophes naturelles.
(©AFP / 10 mai 2010 09h56)
http://www.neotrouve.com/?p=698
…
La Planète Terre est-elle englobée
dans une Grande Civilisation Galactique ?
Mise au point, ouverture d'esprit et humilité
http://www.onnouscachetout.com/themes/extra/grande-civilisation-galactique.php
Une étude confirme un lien entre pesticides et maladie de Parkinson
Une étude confirme un lien entre pesticides et maladie de Parkinson. Une recherche israélienne confirme un lien entre la maladie de Parkinson et des pesticides, dans une étude effectuée sur les habitants d'un village arabe, a-t-on appris mardi auprès des chercheurs.
Les chercheurs ont constaté que le taux de maladie dans la localité de Baqa al-Gharbieh au nord-est de Tel Aviv (70 cas pour 100.000 habitants) était plus du double de celui de localités arabes voisines, dont les habitants ont un profil génétique proche.
"Nous estimons que ce taux plus élevé s'explique par la présence massive de pesticides dans les champs environnants, des pesticides dispersés notamment par avions", a déclaré à l'AFP Dr Rafiq Masalha, responsable de la recherche.
"Il a été prouvé que l'inhalation de pesticides, affecte la production de dopamine" un neuro-transmetteur dont la déficience dans le cerveau est la cause de la maladie de Parkinson", a-t-il précisé.
Il relève par ailleurs que "le taux de Parkinson au sein de la population arabe en Israël (43 pour 100.000) est très inférieur à celui au sein des agriculteurs juifs", a-t-il précisé.
L'étude, réalisée notamment par le centre médical Soroka de Beersheva (sud d'Israël) a fait l'objet d'une publication fin janvier dans la revue médicale "Israel Medical Association Journal".
En 2009, une étude en France de l'Inserm chez les agriculteurs avait déjà montré un lien entre l'exposition aux produits pesticides et la survenue de la maladie de Parkinson. Les insecticides organochlorés étaient particulièrement mis en cause.
(©AFP / 16 février 2010 10h48)
Les chercheurs ont constaté que le taux de maladie dans la localité de Baqa al-Gharbieh au nord-est de Tel Aviv (70 cas pour 100.000 habitants) était plus du double de celui de localités arabes voisines, dont les habitants ont un profil génétique proche.
"Nous estimons que ce taux plus élevé s'explique par la présence massive de pesticides dans les champs environnants, des pesticides dispersés notamment par avions", a déclaré à l'AFP Dr Rafiq Masalha, responsable de la recherche.
"Il a été prouvé que l'inhalation de pesticides, affecte la production de dopamine" un neuro-transmetteur dont la déficience dans le cerveau est la cause de la maladie de Parkinson", a-t-il précisé.
Il relève par ailleurs que "le taux de Parkinson au sein de la population arabe en Israël (43 pour 100.000) est très inférieur à celui au sein des agriculteurs juifs", a-t-il précisé.
L'étude, réalisée notamment par le centre médical Soroka de Beersheva (sud d'Israël) a fait l'objet d'une publication fin janvier dans la revue médicale "Israel Medical Association Journal".
En 2009, une étude en France de l'Inserm chez les agriculteurs avait déjà montré un lien entre l'exposition aux produits pesticides et la survenue de la maladie de Parkinson. Les insecticides organochlorés étaient particulièrement mis en cause.
(©AFP / 16 février 2010 10h48)
Un grand nombre de médecins conseillent vivement d'éviter à tout prix de manger des OGM !
Des médecins américains conseillent vivement d’éviter de consommer des OGM
Par Jeffrey M Smith
Sentient Times - 22 juillet 2009
En mai dernier, l'American Academy of Environmental Medicine (AAEM) a appelé les « médecins à aviser leurs patients, la communauté médicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toute nourriture génétiquement modifiée et fournir des arguments éducatifs sur les OGM et leurs risques pour la santé. » Ils ont appelé à un moratoire sur les OGM, à des études indépendantes de longue durée, et à l'étiquetage.
La monographie de l’AAEM indique : « Plusieurs études sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denrées alimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité, d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, et d’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal. Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent des critères scientifiques reconnus. « La forte association et concordance entre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée par plusieurs études sur animaux. »
De plus en plus de médecins prescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, un spécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil de l’AAEM signale : « Je conseille vivement à mes patients de manger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » John Boyles, un médecin allergologue de l’Ohio, déclare : « J’utilisais tout le temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que le soja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gens de ne jamais en manger. »
La Doctoresse Jennifer Armstrong, présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute les effets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont les bonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste de renommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600 revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un des principaux responsables de la forte détérioration de la santé des Étasuniens.
Dans la population, le biologiste David Schubert du Salk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptibles d'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmes alimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, les enfants sont transformés en « cobayes. »
La réalité de l'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante. Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines, comparativement au taux de mortalité de 10% dans le groupe témoin nourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussi plus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.
En fait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur des testicules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourris avec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons des souris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré. Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec du maïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits que la normale.
Les problèmes de reproduction accablent aussi le bétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révélé que la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ont des complications du style accouchement prématuré, avortement, stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veaux sont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont fait une grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché de poches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenues stériles après avoir été nourris avec le même maïs.
Aliment conçu pour produire des poisons
Le maïs et le coton GM sont conçus pour produire leur propre pesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord la plante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies de biotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partir de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis), a une tradition d'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autres utilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellement les insectes.
Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Bt produite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelle des aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'un allergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuvent pas s’en débarrasser.
Et par-dessus tout ça, des études confirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiques sont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer la lymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500 personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceux de la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômes sont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par les travailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En 2008, se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté, « Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année... dans l'agriculture liée au coton Bt. »
L’American Academy of Environmental Medicine déclare, « De multiples études animales montrent un important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation des cytokines, qui sont « associée à l'asthme, à l'allergie et aux inflammations, » tous en hausse aux États-Unis.
Selon le Dr Arpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans la condition immunitaire des animaux sont « une particularité constante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherches de Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le système immunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre 2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté une réaction immunitaire des souris au maïs Bt.
Le soja et le maïs GM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétés allergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteur de trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de la peau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pas au soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM au Royaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50%. Peut-être que l'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est un accident de la manipulation génétique.
En Inde, les animaux paissent sur les plantations de coton après récolte. Mais quand les bergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt, des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une grave irritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans le foie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ont déclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalité des moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. » Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan Development Society, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sont morts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations de coton naturel sont restés en bonne santé.
Dans un petit village de l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations de coton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les buffles ont pâturé sur les plantations de coton Bt pour la première fois. Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours. Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, et de chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.
Dans des études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourris avec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec une tomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7 sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grand toxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signes d'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec du maïs Bt.
La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous
La seule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce qui pourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dans le soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nos intestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps après avoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellement dangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur de nous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite à partir de maïs Bt, peut, peut-être pour le reste de notre vie, transformer les bactéries vivant dans nos intestins en fabriques de pesticides.
Quand la preuve du transfert des gènes est rapportée lors de conférences médicales aux Etats-Unis, les médecins réagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation de problèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernière décennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser la flore intestinale des Nord-Américains.
Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) avait avisé de tous ces problèmes dès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lors d'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que les OGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies, des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactéries intestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnels difficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieurs d'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison Blanche a ordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagi en recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto, à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique, qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudes des scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécurité n’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autres compagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sans danger. M. Taylor est devenu plus tard vice président de Monsanto.
L’American Academy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pas été convenablement testés » et « présentent un grave risque pour la santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a été publié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée sur les « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé des plantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les données expérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen en demandant : « Où est la preuve scientifique démontrant l’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme cela est supposé par les compagnies de biotechnologie ? »
Le célèbre généticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont tout simplement pas été faites et nous devons devenir maintenant des cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, nous savons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soit incroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Le Dr Schubert fait remarquer, « S'il y a quelque problème, il ne sera probablement jamais connu, car on ne pourra pas remonter à sa cause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à se développer. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et des symptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nous une chance de remonter à la cause.
C'est précisément ce qui est arrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. La maladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changement mesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avant d’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-là environ cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dix mille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière de complément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.
Si d'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité, le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, les allergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffre les Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque les animaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les gens sensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par de multiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que, dans les neuf premières années après l'introduction des cultures GM à grande échelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniques ou plus a presque doublé, passant de 7% à 13%.
Pour aider à déterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande à ses « membres, à la communauté médicale, et à la communauté scientifique indépendante de rassembler les études des cas éventuellement liés à la consommation des OGM et à leurs effets sur la santé, de commencer des recherches épidémiologiques pour étudier le rôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodes de sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »
Les citoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter les OGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient des produits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza, et du sucre de betteraves GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou « sans OGM. »
Même si seulement un petit pourcentage de gens choisissent des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sans doute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédients GM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy of Environmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentation aux États-Unis.
Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif de l'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète sur les dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit en français], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur le sujet. Son second livre, Genetic Roulette : The Documented Health Risks of Genetically Engineered Foods, identifie 65 dangers potentiels des OGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sont superficielle et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invité la biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant à l’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'elle refuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrant l’innocuité de ses produits.
Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
Mercredi 22 Juillet 2009
Source :
http://www.alterinfo.net/Des-medecins-conseillent-d-eviter-de-consommer-des-OGM_a34827.html
Par Jeffrey M Smith
Sentient Times - 22 juillet 2009
En mai dernier, l'American Academy of Environmental Medicine (AAEM) a appelé les « médecins à aviser leurs patients, la communauté médicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toute nourriture génétiquement modifiée et fournir des arguments éducatifs sur les OGM et leurs risques pour la santé. » Ils ont appelé à un moratoire sur les OGM, à des études indépendantes de longue durée, et à l'étiquetage.
La monographie de l’AAEM indique : « Plusieurs études sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denrées alimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité, d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, et d’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal. Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent des critères scientifiques reconnus. « La forte association et concordance entre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée par plusieurs études sur animaux. »
De plus en plus de médecins prescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, un spécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil de l’AAEM signale : « Je conseille vivement à mes patients de manger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » John Boyles, un médecin allergologue de l’Ohio, déclare : « J’utilisais tout le temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que le soja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gens de ne jamais en manger. »
La Doctoresse Jennifer Armstrong, présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute les effets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont les bonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste de renommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600 revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un des principaux responsables de la forte détérioration de la santé des Étasuniens.
Dans la population, le biologiste David Schubert du Salk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptibles d'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmes alimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, les enfants sont transformés en « cobayes. »
La réalité de l'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante. Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines, comparativement au taux de mortalité de 10% dans le groupe témoin nourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussi plus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.
En fait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur des testicules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourris avec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons des souris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré. Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec du maïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits que la normale.
Les problèmes de reproduction accablent aussi le bétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révélé que la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ont des complications du style accouchement prématuré, avortement, stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veaux sont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont fait une grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché de poches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenues stériles après avoir été nourris avec le même maïs.
Aliment conçu pour produire des poisons
Le maïs et le coton GM sont conçus pour produire leur propre pesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord la plante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies de biotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partir de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis), a une tradition d'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autres utilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellement les insectes.
Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Bt produite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelle des aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'un allergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuvent pas s’en débarrasser.
Et par-dessus tout ça, des études confirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiques sont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer la lymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500 personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceux de la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômes sont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par les travailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En 2008, se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté, « Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année... dans l'agriculture liée au coton Bt. »
L’American Academy of Environmental Medicine déclare, « De multiples études animales montrent un important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation des cytokines, qui sont « associée à l'asthme, à l'allergie et aux inflammations, » tous en hausse aux États-Unis.
Selon le Dr Arpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans la condition immunitaire des animaux sont « une particularité constante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherches de Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le système immunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre 2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté une réaction immunitaire des souris au maïs Bt.
Le soja et le maïs GM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétés allergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteur de trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de la peau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pas au soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM au Royaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50%. Peut-être que l'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est un accident de la manipulation génétique.
En Inde, les animaux paissent sur les plantations de coton après récolte. Mais quand les bergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt, des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une grave irritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans le foie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ont déclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalité des moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. » Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan Development Society, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sont morts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations de coton naturel sont restés en bonne santé.
Dans un petit village de l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations de coton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les buffles ont pâturé sur les plantations de coton Bt pour la première fois. Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours. Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, et de chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.
Dans des études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourris avec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec une tomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7 sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grand toxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signes d'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec du maïs Bt.
La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous
La seule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce qui pourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dans le soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nos intestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps après avoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellement dangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur de nous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite à partir de maïs Bt, peut, peut-être pour le reste de notre vie, transformer les bactéries vivant dans nos intestins en fabriques de pesticides.
Quand la preuve du transfert des gènes est rapportée lors de conférences médicales aux Etats-Unis, les médecins réagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation de problèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernière décennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser la flore intestinale des Nord-Américains.
Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) avait avisé de tous ces problèmes dès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lors d'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que les OGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies, des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactéries intestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnels difficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieurs d'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison Blanche a ordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagi en recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto, à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique, qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudes des scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécurité n’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autres compagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sans danger. M. Taylor est devenu plus tard vice président de Monsanto.
L’American Academy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pas été convenablement testés » et « présentent un grave risque pour la santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a été publié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée sur les « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé des plantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les données expérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen en demandant : « Où est la preuve scientifique démontrant l’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme cela est supposé par les compagnies de biotechnologie ? »
Le célèbre généticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont tout simplement pas été faites et nous devons devenir maintenant des cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, nous savons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soit incroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Le Dr Schubert fait remarquer, « S'il y a quelque problème, il ne sera probablement jamais connu, car on ne pourra pas remonter à sa cause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à se développer. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et des symptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nous une chance de remonter à la cause.
C'est précisément ce qui est arrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. La maladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changement mesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avant d’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-là environ cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dix mille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière de complément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.
Si d'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité, le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, les allergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffre les Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque les animaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les gens sensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par de multiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que, dans les neuf premières années après l'introduction des cultures GM à grande échelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniques ou plus a presque doublé, passant de 7% à 13%.
Pour aider à déterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande à ses « membres, à la communauté médicale, et à la communauté scientifique indépendante de rassembler les études des cas éventuellement liés à la consommation des OGM et à leurs effets sur la santé, de commencer des recherches épidémiologiques pour étudier le rôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodes de sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »
Les citoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter les OGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient des produits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza, et du sucre de betteraves GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou « sans OGM. »
Même si seulement un petit pourcentage de gens choisissent des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sans doute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédients GM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy of Environmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentation aux États-Unis.
Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif de l'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète sur les dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit en français], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur le sujet. Son second livre, Genetic Roulette : The Documented Health Risks of Genetically Engineered Foods, identifie 65 dangers potentiels des OGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sont superficielle et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invité la biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant à l’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'elle refuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrant l’innocuité de ses produits.
Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
Mercredi 22 Juillet 2009
Source :
http://www.alterinfo.net/Des-medecins-conseillent-d-eviter-de-consommer-des-OGM_a34827.html
La catastrophe des OGM aux États-Unis, une leçon pour l'Union européenne
par F. William Engdahl (2010)
Dernièrement, à Bruxelles, les potentats non-élus de la Commission européenne ont cherché à passer outre à ce qui a été maintes fois démontré : l'opposition écrasante de la population de l'Union européenne à la propagation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans leur agriculture. Pour entériner sans discussion l'adoption des OGM, le président de la Commission de l'Union européenne dispose à présent d'un expert-comptable maltais en tant que commissaire à la santé et à l'environnement. Originaire de Grèce, l'ancien commissaire à l'environnement était un farouche adversaire des OGM. En outre, le gouvernement chinois a fait savoir qu'il pouvait approuver une variété de riz OGM. Avant que les choses n'aillent trop loin, ils seraient bien d'examiner de plus près le laboratoire de test mondial des OGM, les États-Unis. Là-bas, les cultures d'OGM sont loin d'être bénéfiques. C'est plutôt exactement le contraire.
Ce qui est soigneusement resté en dehors de la propagande de Monsanto et des autres compagnies de l'agroalimentaire lors de leur promotion des cultures génétiquement manipulées comme alternatives aux cultures classiques, c'est le fait que, jusqu'ici, dans le monde entier, toutes les cultures d'OGM ont été manipulées et brevetées dans l’unique but de deux choses : être résistantes ou « tolérantes » à des produits chimiques brevetés hautement toxiques – au glyphosate herbicide que Monsanto et les autres obligent les agriculteurs d'acheter en condition d'acquisition de leurs OGM brevetés – et être résistantes à des insectes spécifiques. Contrairement aux mythes de relations publiques dispensés dans leur propre intérêt par les géants de l'agroalimentaire, il n'existe pas une seule semence d'OGM qui ne fournisse un rendement supérieur aux récoltes conventionnelles, ni qui n'ait besoin de moins d'herbicides chimiques toxiques. Pour cette simple raison, il n'y a aucun profit à en tirer.
Le fléau des super-mauvaises herbes géantes
Comme l'a fait remarquer le Dr Mae-Wan Ho, adversaire des OGM et biologiste éminente de l'Institut des sciences de Londres, les compagnies comme Monsanto incorporent dans leurs semences une tolérance aux herbicides grâce à la formule d'insensibilité au glyphosate du gène codant l'enzyme ciblée par l'herbicide. Cette enzyme est dérivée d'une bactérie du sol, l'agrobacterium tumefaciens. La résistance aux insectes est due à un ou plusieurs gènes de toxines provenant de la bactérie du sol Bt (bacillus thuringiensis). Vers 1997, les États-Unis ont inauguré les plantations commerciales à grande échelle de plantes génétiquement modifiées, surtout le soja, le maïs et le coton. À l'heure actuelle, aux États-Unis, les cultures génétiquement modifiées ont envahi entre 85 et 91 pour cent des surfaces de cultures de ces trois principales plantes, soja, maïs et coton, soit près de 171 millions d'acres (692.000 kilomètres carrés).
Selon le Dr Ho, la bombe à retardement écologique associée aux OGM est sur le point d'éclater. Après plusieurs années d'application constante des herbicides au glyphosate brevetés, comme le très célèbre Roundup de Monsanto, la nature a réagi aux tentatives de l'homme de la violer en développant de nouvelles « super-mauvaises herbes » résistantes aux herbicides. Le contrôle de ces super-mauvaises herbes nécessite nettement plus, pas moins, d'herbicide.
ABC Television, un grand réseau national des États-Unis, a produit un nouveau documentaire intitulé « Les super-mauvaises ne peuvent être détruites. » (1)
Interviewés, les agriculteurs et les scientifiques de l'Arkansas décrivent des champs envahis de plants d'Amaranthus palmeri géants, capables de résister à toutes les pulvérisations de glyphosate que peuvent faire les agriculteurs. Un agriculteur interviewé a dépensé près de 400.000 euros en à peine trois mois dans une vaine tentative de destruction des nouvelles super-mauvaises herbes.
Les nouvelles super-mauvaises herbes sont tellement robustes que les moissonneuses-batteuses sont dans l'impossibilité de moissonner les champs, et les outils à main se brisent en essayant de les couper. En Arkansas, au moins 400.000 hectares de soja et de coton ont été investis par ce nouveau fléau biologique mutant. Les données détaillées sur les autres régions agricoles sont indisponibles, mais on estime qu'elles sont similaires. Le ministère de l'Agriculture des États-Unis, pro-OGM et pro-agroalimentaire, a été signalé mentir sur l'état réel des récoltes, en partie pour masquer la triste réalité et prévenir une révolte explosive contre les OGM sur le plus grand marché mondial des organismes génétiquement modifiés.
L'Amaranthus palmeri, une variété de super-mauvaises herbes, peut atteindre jusqu'à 2,4 mètres de hauteur, résister à la forte chaleur et à la sécheresse prolongée, et produit des milliers de graines avec un système racinaire qui épuise les nutriments des cultures. Quand rien n'est fait, elle envahit un champ entier en un an. Certains agriculteurs ont été contraints d'abandonner leurs terres. Jusqu’à présent, en plus de l'Arkansas, l’invasion d’Amaranthus palmeri dans les régions de cultures d'OGM a aussi été identifiée en Géorgie, Caroline du Sud, Caroline du Nord, au Tennessee, Kentucky, Nouveau-Mexique, dans le Mississippi, et plus récemment dans l'Alabama et au Missouri.
Les spécialistes des mauvaises herbes de l'université de Géorgie estiment que seulement deux plants d’Amaranthus palmeri tous les 6 mètres dans les rangées de coton, sont capables de réduire le rendement d'au moins 23 pour cent. Un seul plant de mauvaise herbe peut produire 450.000 graines. (2)
La dissimulation du danger toxique du Roundup
Le glyphosate est l'herbicide le plus largement utilisé aux États-Unis et dans le monde entier. Breveté et vendu par Monsanto depuis les années 70 sous le nom commercial de Roundup, c’est un élément obligatoire de l’achat de semences d’OGM de Monsanto. Allez juste à votre magasin de jardinage local, demandez-le et lisez attentivement l'étiquette.
Comme je l'ai exposé en détail dans mon livre, Seeds of Destruction,The Hidden Agenda of Genetic Manipulation (Semences de destruction : L’arme de la faim), les cultures d’OGM et les semences brevetées ont été développées dans les années 70, grâce à l’important soutien financier d’un organisme pro-eugéniste, la Fondation Rockefeller, essentiellement par des compagnies de produits chimiques : Monsanto Chemicals, DuPont et Dow Chemicals. Toutes trois ont été impliquées dans le scandale du hautement toxique agent orange, utilisé au Viêt-nam, et de la dioxine dans les années 70, et ont menti pour cacher la réalité des atteintes à leurs propres employés, ainsi qu’aux civils et militaires des populations exposées.
Leurs semences d’OGM brevetées ont été envisagées comme un moyen intelligent pour forcer le renouvellement des achats de leurs produits chimiques agricoles du style Roundup. Les agriculteurs doivent signer avec Monsanto un contrat légal qui stipule que seul son pesticide Roundup peut être utilisé. Les agriculteurs sont ainsi piégés, obligés d’acheter à la fois de nouvelles semences de Monsanto à chaque récolte et du glyphosate toxique.
À l’université de Caen, en France, dans une équipe dirigée par le biologiste moléculaire Gilles-Eric Séralini, une étude a montré que le Roundup contient un ingrédient inerte spécifique, l’huile de suif polyéthoxylés, ou POEA. L’équipe de Séralini a démontré que le POEA du Roundup est même plus mortel pour les embryons humains, les cellules du cordon ombilical et placentaires, que le glyphosate lui-même. Monsanto, qualifiant de « breveté » le contenu détaillé de son Roundup, à part le glyphosate, refuse de le communiquer.(3)
L'étude de Séralini a constaté que les ingrédients inertes du Roundup amplifient l'effet toxique sur les cellules humaines – même à des concentrations beaucoup plus diluées que celles utilisées dans les fermes et sur les pelouses ! L'équipe française a étudié de multiples concentrations du Roundup, depuis la dose typique agricole ou sur pelouse, jusqu'à des concentrations 100.000 fois plus diluées que les produits vendus sur les rayons. Les chercheurs ont constaté des dommages cellulaires à toutes les concentrations.
Dans une brochure de l'Institut de biotechnologie qui promeut les cultures OGM comme des « combattants de mauvaises herbes, » le glyphosate et le Roundup sont annoncés « moins toxiques pour nous que le sel de table. » Treize ans de cultures d’OGM aux États-Unis ont augmenté globalement le recours aux pesticides de 318 millions de livres, et non pas diminué comme l’ont promis les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse OGM. La charge de morbidité supplémentaire due à uniquement cela est considérable sur la nation.
Quoi qu’il en soit, après l'introduction commerciale des semences d’OGM Monsanto aux États-Unis, l'utilisation de glyphosate a augmenté de plus de 1500% entre 1994 et 2005. Aux États-Unis, quelque 100 millions de livres de glyphosate sont utilisées sur les pelouses et les exploitations agricoles chaque année, et au cours des 13 dernières années, il a été appliqué sur plus d'un milliard d'acres (environ 4 millions de kilomètres carrés). Interrogé, le directeur du développement technique de Monsanto Rick Cole, aurait dit, les problèmes sont « gérables ». Il a conseillé aux agriculteurs d'autres cultures ainsi que l'utilisation de marques d’herbicides différents produits par Monsanto.
Monsanto encourage les agriculteurs à mélanger le glyphosate avec ses plus anciens herbicides tels que le 2,4-D, interdit en Suède, au Danemark et en Norvège pour ses liens avec le cancer, la reproduction et des dommages neurologiques. Le 2,4-D est un composant de l'agent orange, produit par Monsanto pour être utilisé au Viêt-nam dans les années 60.
Les agriculteurs étasuniens se tournent vers le biologique
Partout aux États-Unis on signale que les agriculteurs reviennent aux cultures traditionnelles (non génétiquement modifiées). Selon un nouveau rapport du ministère de l'Agriculture, la vente au détail des aliments biologiques a bondi de 3,6 milliards de dollars en 1997 à 21,1 milliards de dollars en 2008.(4) Le marché est si florissant que les fermes biologiques se démènent parfois pour produire une offre suffisante, capable de suivre la montée rapide de la demande du consommateur qui amène des pénuries périodiques de produits biologiques.
Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement de coalition libéral-conservateur soutient fortement la levée de l'interdit de facto des OGM dans leur pays. Le conseiller scientifique en chef du Royaume-Uni, le professeur John Beddington, a récemment écrit un article où il affirme de manière trompeuse : « La prochaine décennie verra le développement de combinaisons de caractères désirables et l'introduction de nouvelles caractéristiques comme la tolérance à la sécheresse. Au milieu du siècle, des options bien plus radicales, impliquant des traits hautement polygéniques, seront faisables. » Il a en outre promis « des animaux clonés, créés avec une immunité innée aux maladies, » et plus encore. Merci bien ! Je pense que nous pouvons décliner tout ça.
Une récente étude, de l’université d’État de l'Iowa et du ministère de l'Agriculture, visant à évaluer la performance des exploitations agricoles pendant les trois années de transition nécessaires pour passer de la production classique à la certifiée biologique, a montré les avantages notables de l'agriculture biologique sur les OGM et même sur les plantes classiques non génétiquement modifié. Dans une expérience de quatre ans – trois ans de transition et la première année biologique – l'étude a montré que, bien que les rendements diminuaient d'abord, ils s’égalisaient dans la troisième année et, à partir de la quatrième année, les rendements biologiques devançaient les classiques pour à la fois le soja et le maïs.
En outre, l'Évaluation internationale des connaissances agricoles de Science et technologie pour le développement (IAASTD) – le résultat de trois ans de délibération de 400 participants scientifiques et représentants non-gouvernementaux venant de 110 pays à travers le monde – a été publié récemment. On en a conclu que l'agriculture biologique à petite échelle est la voie à suivre pour faire face à la faim, aux inégalités sociales et aux catastrophes écologiques.(5) Comme le soutient le Dr Ho, un changement radical dans la pratique agricole est urgent, avant que le cataclysme agricole s'étende davantage en Allemagne et de l’Union européenne vers le reste du monde.(6)
Notes
[1] Super weed can’t be killed, abc news, 6 octobre 2009. See also,Jeff Hampton, N.C. farmers battle herbicide-resistant weeds, The Virginian-Pilot, 19 July 2009, http://hamptonroads.com/2009/07/nc-farmers-battle-herbicideresistant-weeds
[2] Clea Caulcutt, ‘Superweed’ explosion threatens Monsanto heartlands, Clea Caulcutt, 19 avril 2009, http://www.france24.com/en/20090418-superweed-explosion-threatens-monsanto-heartlands-genetically-modified-US-crops
[3] N. Benachour and G-E. Seralini, Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical, Embryonic, and Placental Cells, Chem. Res. Toxicol., Article DOI: 10.1021/tx800218n Publication Date (Web): 23 décembre 2008.
[4] Carolyn Dimitri and Lydia Oberholtzer, Marketing U.S. organic foods: recent trends from farms to consumers, USDA Economic Research Service, Septembre 2009, http://www.ers.usda.gov/Publications/EIB58/
[5] International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development, IAASTD, 2008, http://www.agassessment.org/index.cfm?Page=Press_Materials&ItemID=11
[6] Ho MW.UK Food Standards Agency study proves organic food is better. Science in Society 44, 32-33, 2009.
Texte original en anglais, Genetically Manipulated Crops: The GMO Catastrophe in the USA. A Lesson for the World, publié le 18 août 2010.
Traduction : Pétrus Lombard
F. William Engdahl est est associé du Centre de recherche sur la mondialisation et l'auteur de plusieurs ouvrages en anglais dont deux sont traduits en français :
OGM : Semences de destruction : L’arme de la faim (le livre original en anglais, Seeds of destruction) .
Ce qui est soigneusement resté en dehors de la propagande de Monsanto et des autres compagnies de l'agroalimentaire lors de leur promotion des cultures génétiquement manipulées comme alternatives aux cultures classiques, c'est le fait que, jusqu'ici, dans le monde entier, toutes les cultures d'OGM ont été manipulées et brevetées dans l’unique but de deux choses : être résistantes ou « tolérantes » à des produits chimiques brevetés hautement toxiques – au glyphosate herbicide que Monsanto et les autres obligent les agriculteurs d'acheter en condition d'acquisition de leurs OGM brevetés – et être résistantes à des insectes spécifiques. Contrairement aux mythes de relations publiques dispensés dans leur propre intérêt par les géants de l'agroalimentaire, il n'existe pas une seule semence d'OGM qui ne fournisse un rendement supérieur aux récoltes conventionnelles, ni qui n'ait besoin de moins d'herbicides chimiques toxiques. Pour cette simple raison, il n'y a aucun profit à en tirer.
Le fléau des super-mauvaises herbes géantes
Comme l'a fait remarquer le Dr Mae-Wan Ho, adversaire des OGM et biologiste éminente de l'Institut des sciences de Londres, les compagnies comme Monsanto incorporent dans leurs semences une tolérance aux herbicides grâce à la formule d'insensibilité au glyphosate du gène codant l'enzyme ciblée par l'herbicide. Cette enzyme est dérivée d'une bactérie du sol, l'agrobacterium tumefaciens. La résistance aux insectes est due à un ou plusieurs gènes de toxines provenant de la bactérie du sol Bt (bacillus thuringiensis). Vers 1997, les États-Unis ont inauguré les plantations commerciales à grande échelle de plantes génétiquement modifiées, surtout le soja, le maïs et le coton. À l'heure actuelle, aux États-Unis, les cultures génétiquement modifiées ont envahi entre 85 et 91 pour cent des surfaces de cultures de ces trois principales plantes, soja, maïs et coton, soit près de 171 millions d'acres (692.000 kilomètres carrés).
Selon le Dr Ho, la bombe à retardement écologique associée aux OGM est sur le point d'éclater. Après plusieurs années d'application constante des herbicides au glyphosate brevetés, comme le très célèbre Roundup de Monsanto, la nature a réagi aux tentatives de l'homme de la violer en développant de nouvelles « super-mauvaises herbes » résistantes aux herbicides. Le contrôle de ces super-mauvaises herbes nécessite nettement plus, pas moins, d'herbicide.
ABC Television, un grand réseau national des États-Unis, a produit un nouveau documentaire intitulé « Les super-mauvaises ne peuvent être détruites. » (1)
Interviewés, les agriculteurs et les scientifiques de l'Arkansas décrivent des champs envahis de plants d'Amaranthus palmeri géants, capables de résister à toutes les pulvérisations de glyphosate que peuvent faire les agriculteurs. Un agriculteur interviewé a dépensé près de 400.000 euros en à peine trois mois dans une vaine tentative de destruction des nouvelles super-mauvaises herbes.
Les nouvelles super-mauvaises herbes sont tellement robustes que les moissonneuses-batteuses sont dans l'impossibilité de moissonner les champs, et les outils à main se brisent en essayant de les couper. En Arkansas, au moins 400.000 hectares de soja et de coton ont été investis par ce nouveau fléau biologique mutant. Les données détaillées sur les autres régions agricoles sont indisponibles, mais on estime qu'elles sont similaires. Le ministère de l'Agriculture des États-Unis, pro-OGM et pro-agroalimentaire, a été signalé mentir sur l'état réel des récoltes, en partie pour masquer la triste réalité et prévenir une révolte explosive contre les OGM sur le plus grand marché mondial des organismes génétiquement modifiés.
L'Amaranthus palmeri, une variété de super-mauvaises herbes, peut atteindre jusqu'à 2,4 mètres de hauteur, résister à la forte chaleur et à la sécheresse prolongée, et produit des milliers de graines avec un système racinaire qui épuise les nutriments des cultures. Quand rien n'est fait, elle envahit un champ entier en un an. Certains agriculteurs ont été contraints d'abandonner leurs terres. Jusqu’à présent, en plus de l'Arkansas, l’invasion d’Amaranthus palmeri dans les régions de cultures d'OGM a aussi été identifiée en Géorgie, Caroline du Sud, Caroline du Nord, au Tennessee, Kentucky, Nouveau-Mexique, dans le Mississippi, et plus récemment dans l'Alabama et au Missouri.
Les spécialistes des mauvaises herbes de l'université de Géorgie estiment que seulement deux plants d’Amaranthus palmeri tous les 6 mètres dans les rangées de coton, sont capables de réduire le rendement d'au moins 23 pour cent. Un seul plant de mauvaise herbe peut produire 450.000 graines. (2)
La dissimulation du danger toxique du Roundup
Le glyphosate est l'herbicide le plus largement utilisé aux États-Unis et dans le monde entier. Breveté et vendu par Monsanto depuis les années 70 sous le nom commercial de Roundup, c’est un élément obligatoire de l’achat de semences d’OGM de Monsanto. Allez juste à votre magasin de jardinage local, demandez-le et lisez attentivement l'étiquette.
Comme je l'ai exposé en détail dans mon livre, Seeds of Destruction,The Hidden Agenda of Genetic Manipulation (Semences de destruction : L’arme de la faim), les cultures d’OGM et les semences brevetées ont été développées dans les années 70, grâce à l’important soutien financier d’un organisme pro-eugéniste, la Fondation Rockefeller, essentiellement par des compagnies de produits chimiques : Monsanto Chemicals, DuPont et Dow Chemicals. Toutes trois ont été impliquées dans le scandale du hautement toxique agent orange, utilisé au Viêt-nam, et de la dioxine dans les années 70, et ont menti pour cacher la réalité des atteintes à leurs propres employés, ainsi qu’aux civils et militaires des populations exposées.
Leurs semences d’OGM brevetées ont été envisagées comme un moyen intelligent pour forcer le renouvellement des achats de leurs produits chimiques agricoles du style Roundup. Les agriculteurs doivent signer avec Monsanto un contrat légal qui stipule que seul son pesticide Roundup peut être utilisé. Les agriculteurs sont ainsi piégés, obligés d’acheter à la fois de nouvelles semences de Monsanto à chaque récolte et du glyphosate toxique.
À l’université de Caen, en France, dans une équipe dirigée par le biologiste moléculaire Gilles-Eric Séralini, une étude a montré que le Roundup contient un ingrédient inerte spécifique, l’huile de suif polyéthoxylés, ou POEA. L’équipe de Séralini a démontré que le POEA du Roundup est même plus mortel pour les embryons humains, les cellules du cordon ombilical et placentaires, que le glyphosate lui-même. Monsanto, qualifiant de « breveté » le contenu détaillé de son Roundup, à part le glyphosate, refuse de le communiquer.(3)
L'étude de Séralini a constaté que les ingrédients inertes du Roundup amplifient l'effet toxique sur les cellules humaines – même à des concentrations beaucoup plus diluées que celles utilisées dans les fermes et sur les pelouses ! L'équipe française a étudié de multiples concentrations du Roundup, depuis la dose typique agricole ou sur pelouse, jusqu'à des concentrations 100.000 fois plus diluées que les produits vendus sur les rayons. Les chercheurs ont constaté des dommages cellulaires à toutes les concentrations.
Dans une brochure de l'Institut de biotechnologie qui promeut les cultures OGM comme des « combattants de mauvaises herbes, » le glyphosate et le Roundup sont annoncés « moins toxiques pour nous que le sel de table. » Treize ans de cultures d’OGM aux États-Unis ont augmenté globalement le recours aux pesticides de 318 millions de livres, et non pas diminué comme l’ont promis les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse OGM. La charge de morbidité supplémentaire due à uniquement cela est considérable sur la nation.
Quoi qu’il en soit, après l'introduction commerciale des semences d’OGM Monsanto aux États-Unis, l'utilisation de glyphosate a augmenté de plus de 1500% entre 1994 et 2005. Aux États-Unis, quelque 100 millions de livres de glyphosate sont utilisées sur les pelouses et les exploitations agricoles chaque année, et au cours des 13 dernières années, il a été appliqué sur plus d'un milliard d'acres (environ 4 millions de kilomètres carrés). Interrogé, le directeur du développement technique de Monsanto Rick Cole, aurait dit, les problèmes sont « gérables ». Il a conseillé aux agriculteurs d'autres cultures ainsi que l'utilisation de marques d’herbicides différents produits par Monsanto.
Monsanto encourage les agriculteurs à mélanger le glyphosate avec ses plus anciens herbicides tels que le 2,4-D, interdit en Suède, au Danemark et en Norvège pour ses liens avec le cancer, la reproduction et des dommages neurologiques. Le 2,4-D est un composant de l'agent orange, produit par Monsanto pour être utilisé au Viêt-nam dans les années 60.
Les agriculteurs étasuniens se tournent vers le biologique
Partout aux États-Unis on signale que les agriculteurs reviennent aux cultures traditionnelles (non génétiquement modifiées). Selon un nouveau rapport du ministère de l'Agriculture, la vente au détail des aliments biologiques a bondi de 3,6 milliards de dollars en 1997 à 21,1 milliards de dollars en 2008.(4) Le marché est si florissant que les fermes biologiques se démènent parfois pour produire une offre suffisante, capable de suivre la montée rapide de la demande du consommateur qui amène des pénuries périodiques de produits biologiques.
Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement de coalition libéral-conservateur soutient fortement la levée de l'interdit de facto des OGM dans leur pays. Le conseiller scientifique en chef du Royaume-Uni, le professeur John Beddington, a récemment écrit un article où il affirme de manière trompeuse : « La prochaine décennie verra le développement de combinaisons de caractères désirables et l'introduction de nouvelles caractéristiques comme la tolérance à la sécheresse. Au milieu du siècle, des options bien plus radicales, impliquant des traits hautement polygéniques, seront faisables. » Il a en outre promis « des animaux clonés, créés avec une immunité innée aux maladies, » et plus encore. Merci bien ! Je pense que nous pouvons décliner tout ça.
Une récente étude, de l’université d’État de l'Iowa et du ministère de l'Agriculture, visant à évaluer la performance des exploitations agricoles pendant les trois années de transition nécessaires pour passer de la production classique à la certifiée biologique, a montré les avantages notables de l'agriculture biologique sur les OGM et même sur les plantes classiques non génétiquement modifié. Dans une expérience de quatre ans – trois ans de transition et la première année biologique – l'étude a montré que, bien que les rendements diminuaient d'abord, ils s’égalisaient dans la troisième année et, à partir de la quatrième année, les rendements biologiques devançaient les classiques pour à la fois le soja et le maïs.
En outre, l'Évaluation internationale des connaissances agricoles de Science et technologie pour le développement (IAASTD) – le résultat de trois ans de délibération de 400 participants scientifiques et représentants non-gouvernementaux venant de 110 pays à travers le monde – a été publié récemment. On en a conclu que l'agriculture biologique à petite échelle est la voie à suivre pour faire face à la faim, aux inégalités sociales et aux catastrophes écologiques.(5) Comme le soutient le Dr Ho, un changement radical dans la pratique agricole est urgent, avant que le cataclysme agricole s'étende davantage en Allemagne et de l’Union européenne vers le reste du monde.(6)
Notes
[1] Super weed can’t be killed, abc news, 6 octobre 2009. See also,Jeff Hampton, N.C. farmers battle herbicide-resistant weeds, The Virginian-Pilot, 19 July 2009, http://hamptonroads.com/2009/07/nc-farmers-battle-herbicideresistant-weeds
[2] Clea Caulcutt, ‘Superweed’ explosion threatens Monsanto heartlands, Clea Caulcutt, 19 avril 2009, http://www.france24.com/en/20090418-superweed-explosion-threatens-monsanto-heartlands-genetically-modified-US-crops
[3] N. Benachour and G-E. Seralini, Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical, Embryonic, and Placental Cells, Chem. Res. Toxicol., Article DOI: 10.1021/tx800218n Publication Date (Web): 23 décembre 2008.
[4] Carolyn Dimitri and Lydia Oberholtzer, Marketing U.S. organic foods: recent trends from farms to consumers, USDA Economic Research Service, Septembre 2009, http://www.ers.usda.gov/Publications/EIB58/
[5] International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development, IAASTD, 2008, http://www.agassessment.org/index.cfm?Page=Press_Materials&ItemID=11
[6] Ho MW.UK Food Standards Agency study proves organic food is better. Science in Society 44, 32-33, 2009.
Texte original en anglais, Genetically Manipulated Crops: The GMO Catastrophe in the USA. A Lesson for the World, publié le 18 août 2010.
Traduction : Pétrus Lombard
F. William Engdahl est est associé du Centre de recherche sur la mondialisation et l'auteur de plusieurs ouvrages en anglais dont deux sont traduits en français :
OGM : Semences de destruction : L’arme de la faim (le livre original en anglais, Seeds of destruction) .
Economisons l'eau de la planète, l'eau a plus de valeur que l'or, le saviez vous?
Comment économisez de facon intelligente?
Mangeons plus de légumes et moins de viande !
Prendre une douche au lieu d'un bain n'est que une broutille d'économie d'eau diffusé par la propagande étatique qui ne veux rien changer fondamentalement, encore moins vous proposer de réelles solutions.
Voici une réelle mesure efficace : Mangez 1kg de moins de viande et vous économisez 30 000 à 60 000 litres d'eau, ce qui équivaut à 30 à 60 baignoires pleines !
Quand on nous demande d’économiser l’eau...
Nous sommes abreuvés de conseils pour économiser l’eau potable, source de la sécurité alimentaire de notre planète. Dans le cahier spécial du Monde du 18 mars, monsieur Borloo nous enseigne qu’un geste simple est de « privilégier les douches aux bains ».
Soyons sérieux ! Monsieur Borloo sait-il que la production animale utilise 12 fois la consommation domestique des ménages ? Que l’on cesse de nous bassiner avec des « gestes simples » totalement inefficaces et que l’on regarde la réalité en face : la meilleure façon d’économiser l’eau, c’est de mettre un sérieux coup de frein sur la viande. Par rapport à l’alimentation « à la française », une personne qui mange 100 % végétarien pendant une journée fait économiser plus de 5 000 litres d’eau, ce qui lui autorise largement le plaisir de prendre un bain de 150 litres !
En tant que ministre de l’Ecologie, monsieur Borloo devrait être informé que produire un kilo de bœuf ou de veau nécessite près de 50 fois plus d’eau potable que produire un kilo de fruits, de légumes ou de céréales, et, par ailleurs, engendre de 25 à 75 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre. Les statistiques officielles affichent que la consommation de viande utilise 60 % des réserves d’eau mondiales, et qu’il faut 30 000 à 60 000 litres d’eau pour élaborer 1 kilo de viande alors que 800 litres suffisent pour obtenir 1 kilo de blé.
Avec la « crise », n’est-ce pas le moment ou jamais de changer cette habitude ruineuse, inutile, rétrograde et suicidaire de manger de l’animal au profit des protéines végétales offertes par les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, petits pois, quinoa, sarrasin) ?
Rappelez-vous : « les légumineuses, c’est la viande du pauvre et du sage ! »
Il y a déjà en Europe 23 millions de végétariens : 15% des Anglais, 12% des Allemands, 10% des Suédois, etc. Et seulement 1% des Français… (sans commentaire). Je l’affirme, monsieur Borloo, le premier geste civique actuel pour sauver l’avenir n’est pas de supprimer les bains, mais de supprimer la viande.
Michel D. – Pratiques de Santé Le journal de la médecine naturelle.
C'est un début, de quoi donner des bonnes idées, nom d'une frite !!!
La ville belge de Gand devient végétarienne !
http://fr.news.yahoo.com/55/20090515/tod-la-ville-belge-de-gand-devient-vgtar-17baed7.html
Nous sommes abreuvés de conseils pour économiser l’eau potable, source de la sécurité alimentaire de notre planète. Dans le cahier spécial du Monde du 18 mars, monsieur Borloo nous enseigne qu’un geste simple est de « privilégier les douches aux bains ».
Soyons sérieux ! Monsieur Borloo sait-il que la production animale utilise 12 fois la consommation domestique des ménages ? Que l’on cesse de nous bassiner avec des « gestes simples » totalement inefficaces et que l’on regarde la réalité en face : la meilleure façon d’économiser l’eau, c’est de mettre un sérieux coup de frein sur la viande. Par rapport à l’alimentation « à la française », une personne qui mange 100 % végétarien pendant une journée fait économiser plus de 5 000 litres d’eau, ce qui lui autorise largement le plaisir de prendre un bain de 150 litres !
En tant que ministre de l’Ecologie, monsieur Borloo devrait être informé que produire un kilo de bœuf ou de veau nécessite près de 50 fois plus d’eau potable que produire un kilo de fruits, de légumes ou de céréales, et, par ailleurs, engendre de 25 à 75 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre. Les statistiques officielles affichent que la consommation de viande utilise 60 % des réserves d’eau mondiales, et qu’il faut 30 000 à 60 000 litres d’eau pour élaborer 1 kilo de viande alors que 800 litres suffisent pour obtenir 1 kilo de blé.
Avec la « crise », n’est-ce pas le moment ou jamais de changer cette habitude ruineuse, inutile, rétrograde et suicidaire de manger de l’animal au profit des protéines végétales offertes par les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, petits pois, quinoa, sarrasin) ?
Rappelez-vous : « les légumineuses, c’est la viande du pauvre et du sage ! »
Il y a déjà en Europe 23 millions de végétariens : 15% des Anglais, 12% des Allemands, 10% des Suédois, etc. Et seulement 1% des Français… (sans commentaire). Je l’affirme, monsieur Borloo, le premier geste civique actuel pour sauver l’avenir n’est pas de supprimer les bains, mais de supprimer la viande.
Michel D. – Pratiques de Santé Le journal de la médecine naturelle.
C'est un début, de quoi donner des bonnes idées, nom d'une frite !!!
La ville belge de Gand devient végétarienne !
http://fr.news.yahoo.com/55/20090515/tod-la-ville-belge-de-gand-devient-vgtar-17baed7.html
Votre santé menacé plus que jamais.
Sortez de l'ignorance.
Votre santé et l'agriculture bio est menacé par les dirigeants des multinationals de la pharmaco chimie et leurs complices des hommes de pouvoir politiques.
Comment ? Prenez le temps de lire l'article suivant et de vous informez.
Dénoncer et éliminer la supercherie organisé qui est "Le codex alimentarius"
Origines de la pharmaco-chimie
Aux environs de 1860 « Old Bill » Rockefeller, marchand forain de spécialité pharmaceutique, vendait des flacons de pétrole brut aux paysans naïfs, leur faisant croire que c’était un traitement contre le cancer. Il appelait son pétrole brut en flacon Nujol (New Oil, nouvelle huile). L’affaire était prospère, il achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2,00 dollars. Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicale, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s’imposer. Le Nujol fut baptisé « cure contre la constipation » et fut largement commercialisé.
Cependant des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps. La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence. Le Sénateur Royal S. Coperland de New York était payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol.
L’Empire Rockefeller s’est construit grâce à cette formidable supercherie qui consiste à faire ingérer un dérivé de pétrole brut enrichi en carotène, aux populations. C’est ainsi que les fondations de l’industrie pharmaco-chimique furent posées. Nous sommes bien loin des fondements des médecines chinoise, tibétaine, védique ou perse. Le succès commercial du Nujol permit de diversifier la production pharmaco-chimique et d’atteindre des sommets en terme de bénéfices. En 1948, le chiffre d’affaire annuel de la Rockefeller s’élevait à 10 milliards de dollars. Le médicament Nujol existe toujours sous forme d’huile de paraffine pure, classé comme laxatif doux, il est recommandé pour la constipation chronique rebelle aux thérapeutiques hygiéno-diététiques habituelles. Il est fabriqué par le laboratoire Fumouze.
Rockefeller et IG Farben
Le Trust de la pharmaco-chimie tel que nous le connaissons fut conçu par une association de la Rockefeller avec l’IG Farben de l’Allemagne nazie. La Standard Oil détenue alors par John D. Rockefeller prit une participation de 15% dans ce nouveau trust germano-américain en 1939. L’industrie IG Farben en Allemagne ne fut pas bombardée pour préserver les intérêts de la Rockefeller. Dès 1932, l’industrie pharmaco-chimique IG Farben finança Adolf Hitler, à hauteur de 400 000 Deutsch Mark, sans ce soutien selon le tribunal de Nuremberg « la deuxième guerre mondiale n’aurait pas pu avoir lieu… »
En 1941, IG Farben établît la plus grande industrie chimique du monde à Auschwitz, tirant profit de la main d’oeuvre du camp de concentration fabricant le gaz ZyklonB. Au procès de Nuremberg, 24 responsables de la IG Farben ont été déclarés coupables de génocide, d’esclavage, de pillages et d’autres crimes. Le Tribunal de Nuremberg avait alors scindé la IG Farben en BASF, BAYER et HOECHST. Tous ces anciens responsables furent cependant libérés après leur condamnation en 1952 avec l’aide de Nelson Rockefeller leur ancien partenaire commercial. Il était alors Ministre des Affaires Etrangères des USA. Une fois libérés, les dirigeants d’IG Farben infiltrèrent les plus hautes fonctions de l’économie allemande. Jusque dans les années 70 les PDG des sociétés BASF, BAYER, et HOECHST étaient des anciens membres du parti nazi. Ils financèrent à partir de 1959 le jeune Helmut Kohl. Avec le support politique de ce dernier les trois filiales issues de l’IG Farben sont actuellement 20 fois plus grande que la maison mère initiale de 1941. L’organisation nazie de mondialisation associée à Rockefeller est une réussite totale, depuis longtemps la planète fut quadrillée, organisée et gérée pour assurée une expansion industrielle mondiale de la pharmaco-chimie.
IG Farben et le Codex
La « tradition » du cartel de IG Farben s’est poursuivie sous un nouveau nom : Association de l’Industrie Chimique. En 1955, l’industrie chimique pharmaceutique mondiale s’est regroupée sous les auspices de la Chambre de Commerce Internationale des Nations Unies et du gouvernement allemand. Leurs efforts communs furent camouflés sous le nom de code CODEX ALIMENTARIUS. Un grand nombre de partis politiques européens dits de droite et de gauche furent financés par cette industrie pour assurer des législations favorables à l’industrie pharmaceutique.
Objectifs du Codex
Le CODEX ALIMENTARIUS entend mettre hors la loi toute information alternative de santé en rapport avec les vitamines, les thérapies naturelles, les compléments alimentaires et tout ce qui constitue de près ou de loin un concurrent potentiel. L’état d’esprit qui préside à la mondialisation pharmaco-chimique explique en grande partie la destruction systématique de tous les novateurs scientifiques indépendants depuis 50 ans. Cette industrie emploie tous les moyens pour garder ses parts de marché en matière de cancer, sida, maladies cardio-vasculaires, etc… Nous sommes en mesure depuis des décennies de soigner et de guérir dans bien des cas toutes ces maladies, mais de puissants procédés de désinformation sont en place pour cacher ces vérités au grand public.
La mise hors la loi de toute information sur les médecines alternatives bloquera l’éradication de certaines maladies assurant toujours plus de profits à cette industrie mondiale qui ne traite que les symptômes sans s’attaquer aux causes. Le Docteur Rath, dénonce cette situation en ces termes : « La vraie nature de l’industrie pharmaceutique (mondiale) est de gagner de l’argent avec les maladies chroniques, et non point de s’occuper de la prévention ou de l’éradication des maladies… L’industrie pharmaceutique a un intérêt financier direct à ce que les maladies perdurent afin d’assurer la croissance du marché des médicaments. C’est pour cela que les médicaments sont conçus pour soulager les symptômes et NON pour traiter les causes des maladies… Les trusts pharmaceutiques sont responsables d’un génocide disséminé permanent, tuant des millions de personnes… »
Le Codex mis en accusation
Une légion de lobbyistes pharmaceutiques est employée pour influencer les législateurs, pour contrôler les organismes de réglementation, pour manipuler la recherche médicale et l’éducation (dons du Trust de la pharmacie aux Universités en 1961, Harvard 8 millions de dollars, Yale 8 millions de dollars, John Hopkins 10 millions de dollars, Stanford 1 million de dollars, Université Colombia de New York 1,7 million de dollars, etc… ° L’information des médecins est intégralement financée par ces trusts qui cachent soigneusement un grand nombre d’effets secondaires dangereux, voire mortels en les reniant publiquement. Après avoir établi la genèse de ces crimes en col blanc et prouvé la responsabilité des industries pharmaceutiques concernant la mise en place d’une politique mondiale de génocide disséminé, le Docteur Matthias Rath a remis un acte d’accusation pour crime contre l’humanité à la Cour Internationale de Justice de la Haye le 14 Juin 2003.
438 Millions de pétitions au Parlement Européen
Le 13 mars 2002 nos euro-députés adoptèrent des lois en faveur de l’industrie pharmaceutique, fixées par des dispositions du Codex Alimentarius visant à élaborer une réglementation coercitive pour toutes les thérapies naturelles et suppléments alimentaires. Une manière détournée de détruire des concurrents pour prendre des parts de marché, car la santé se vend et s’achète. Une fronde citoyenne de 438 millions de pétitions inonda pourtant les messageries des euro-députés à tel point, que les communications internes en furent bloquées. Malgré près d’un demi milliard de pétitions, les directives du Codex Alimentarius furent adoptées. Ce vote fut un véritable déni de démocratie augurant de futures difficultés pour la construction de l’Europe.
Application des directives du Codex Alimentarius
A partir de juillet 2005 les directives du Codex Alimentarius nommées Directive Européenne sur les Suppléments Alimentaires doivent être appliquées sous peine de sanctions financières. En quoi consistent-elles ?
1°) Il s’agit de supprimer tout supplément alimentaire naturel. Tous seront remplacés par 28 produits de synthèse pharmaceutique à bas dosage (car toxique) et seront uniquement disponibles en pharmacie sous prescription médicale.
2°) Les médecines naturelles telles que l’acuponcture, la médecine énergétique, ayurvédique, tibétaine etc, se verront progressivement interdites.
3°) L’agriculture et l’alimentation animale se verront réglementées selon les normes du complexe pharmaco-chimique, interdisant du même coup l’agriculture dite bio-dynamique.
4°) L’alimentation humaine certifiée légale devra être irradiée ( irradiée au Cobalt)
Le Codex Alimentarius contrôlera l’accès aux acides aminés essentiels, les huiles de poisson, les vitamines et les minéraux. L’élargissement des contrôles opérera progressivement mettant à mal toutes les médecines alternatives, ancestrales ou naturelles.
L’heure de la solidarité
Le non massif à la constitution européenne est aussi un non au Codex Alimentarius, organe de propagande du complexe pharmaco-chimique qui vise le monopole mondial le plus despotique que nous n’ayons jamais connu. Ne pas prendre en compte l’opinion de centaines de millions de citoyens est une très grave inconséquence de la part de nos hommes politiques. Des centaines de millions de citoyens à travers le monde n’entendent pas laisser des médecines naturelles millénaires être interdites pour les parts de marché de la pseudo-science pharmaco-chimique.
Dangers de la pharmaco-chimie
Tous les ans, 800 000 personnes meurent en Amérique du Nord sur prescriptions médicales allopathiques. La pharmaco-chimie tue beaucoup plus qu’elle ne soigne. Un rapport de l’ONU affirme d’ailleurs que sur 205 000 médicaments de ces industries seuls 26 sont indispensables. Parmi ces 26, seulement 9 devraient bénéficier d’une priorité absolue. Si l’on a recours aux médecines chinoise, perse et indienne ces 9 composés chimiques ne sont de presque aucune utilité. Autant dire que sans pharmaco-chimie le monde se porterait beaucoup mieux.
Résistance Internationale au Codex Alimentarius
L’Afrique du Sud a affirmé qu’elle ne se conformerait pas aux directives du Codex Alimentarius. Le Ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang a déclaré que son pays est en désaccord avec cette dichotomie entre médecine naturelle et médecine allopathique. Selon ses conclusions, ces dispositions visent à faire de l’argent à partir de remèdes brevetés et ainsi à discréditer l’usage de produits naturels.
L’Inde ne se conformera pas aux directives du Codex Alimentarius car il a fait la promotion de formules pour bébés contenant des ingrédients chimiques causant une inflammation destructrice du cerveau chez les bébés sensibles. Le délégué indien chargé de plaider l’affaire auprès du Codex a été ignoré et lorsqu’il insista pour un débat, il fut expulsé de la chambre.
L’association des médecins et des chirurgiens américains a exprimé son opposition au Codex afin d’avoir recours à des remèdes naturels.
Au Royaume Unis, les médecins exerçant des médecines naturelles, supportés par des membres de la Chambre des Lords se sont fermement opposés à la politique pro-Codex de Tony Blair. Ce dernier est taxé d’hypocrisie puisqu’il a été révélé publiquement qu’il utilise pour sa famille des remèdes naturels, des compléments alimentaires et l’homéopathie. Tony Blair sera Président de l’Union Européenne précisément à partir du 1er juillet 2005, jour d’application des directives du Codex.
Deux idéologies opposées
Nous assistons à un bras de fer entre deux conceptions du monde. D’une part l’idéologie Rockefeller dont l’unique objectif est de vendre sans scrupule, d’asseoir une hégémonie et un pouvoir mondial. Breveter le vivant, tout refaire en molécules synthétiques, nier toute médecine autre que la pharmaco-chimie, c’est l’idée de progrès affiché par tous les Trusts. Cette politique n’a rien de démocratique et vise à modeler les masses à son gré en fonction de ses besoins (fondation, éducation, fausses normes scientifiques, propagande, destruction des médecines ancestrales et naturelles). Le Codex Alimentarius croit pouvoir nier l’opinion des peuples car il pense pouvoir modeler les masses à son gré. Le Codex pense pour vous, agit pour vous et vous protège de vous-même selon des normes qui causeront votre perte. D’autre part, il existe les vrais biologistes, les authentiques médecins, les vrais thérapeutes ou chercheurs souvent violentés par l’arrogance du Cartel pharmaco-chimique. Ils ont établi le concept de bio-individualité fondée sur la liberté du choix thérapeutique des patients. Cette conception suscite chez le patient l’esprit de recherche, offre des alternatives dans la manière de se soigner. Cette approche s’adapte au patient plutôt que d’imposer un protocole thérapeutique de masse non individualisé. La maladie a une connotation spécifique dans la vie d’un individu, ne pas en tenir compte c’est ramener l’homme au rang de machine physico-chimique. Or l’homme est beaucoup plus que cela…
Au delà de toutes ces considérations, nous sommes en face de deux conceptions de l’homme, d’un côté l’homme robot, rouage au service d’un système, et l’homme holistique reflet microcosmique de l’univers entier, éternel chaman.
Gandhi disait à propos des occidentaux : « l’homme blanc ne vit pas, il fonctionne ». Aujourd’hui le choix nous est donné de vivre au lieu de fonctionner…
Source :
Morphéus
Aux environs de 1860 « Old Bill » Rockefeller, marchand forain de spécialité pharmaceutique, vendait des flacons de pétrole brut aux paysans naïfs, leur faisant croire que c’était un traitement contre le cancer. Il appelait son pétrole brut en flacon Nujol (New Oil, nouvelle huile). L’affaire était prospère, il achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2,00 dollars. Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicale, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s’imposer. Le Nujol fut baptisé « cure contre la constipation » et fut largement commercialisé.
Cependant des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps. La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence. Le Sénateur Royal S. Coperland de New York était payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol.
L’Empire Rockefeller s’est construit grâce à cette formidable supercherie qui consiste à faire ingérer un dérivé de pétrole brut enrichi en carotène, aux populations. C’est ainsi que les fondations de l’industrie pharmaco-chimique furent posées. Nous sommes bien loin des fondements des médecines chinoise, tibétaine, védique ou perse. Le succès commercial du Nujol permit de diversifier la production pharmaco-chimique et d’atteindre des sommets en terme de bénéfices. En 1948, le chiffre d’affaire annuel de la Rockefeller s’élevait à 10 milliards de dollars. Le médicament Nujol existe toujours sous forme d’huile de paraffine pure, classé comme laxatif doux, il est recommandé pour la constipation chronique rebelle aux thérapeutiques hygiéno-diététiques habituelles. Il est fabriqué par le laboratoire Fumouze.
Rockefeller et IG Farben
Le Trust de la pharmaco-chimie tel que nous le connaissons fut conçu par une association de la Rockefeller avec l’IG Farben de l’Allemagne nazie. La Standard Oil détenue alors par John D. Rockefeller prit une participation de 15% dans ce nouveau trust germano-américain en 1939. L’industrie IG Farben en Allemagne ne fut pas bombardée pour préserver les intérêts de la Rockefeller. Dès 1932, l’industrie pharmaco-chimique IG Farben finança Adolf Hitler, à hauteur de 400 000 Deutsch Mark, sans ce soutien selon le tribunal de Nuremberg « la deuxième guerre mondiale n’aurait pas pu avoir lieu… »
En 1941, IG Farben établît la plus grande industrie chimique du monde à Auschwitz, tirant profit de la main d’oeuvre du camp de concentration fabricant le gaz ZyklonB. Au procès de Nuremberg, 24 responsables de la IG Farben ont été déclarés coupables de génocide, d’esclavage, de pillages et d’autres crimes. Le Tribunal de Nuremberg avait alors scindé la IG Farben en BASF, BAYER et HOECHST. Tous ces anciens responsables furent cependant libérés après leur condamnation en 1952 avec l’aide de Nelson Rockefeller leur ancien partenaire commercial. Il était alors Ministre des Affaires Etrangères des USA. Une fois libérés, les dirigeants d’IG Farben infiltrèrent les plus hautes fonctions de l’économie allemande. Jusque dans les années 70 les PDG des sociétés BASF, BAYER, et HOECHST étaient des anciens membres du parti nazi. Ils financèrent à partir de 1959 le jeune Helmut Kohl. Avec le support politique de ce dernier les trois filiales issues de l’IG Farben sont actuellement 20 fois plus grande que la maison mère initiale de 1941. L’organisation nazie de mondialisation associée à Rockefeller est une réussite totale, depuis longtemps la planète fut quadrillée, organisée et gérée pour assurée une expansion industrielle mondiale de la pharmaco-chimie.
IG Farben et le Codex
La « tradition » du cartel de IG Farben s’est poursuivie sous un nouveau nom : Association de l’Industrie Chimique. En 1955, l’industrie chimique pharmaceutique mondiale s’est regroupée sous les auspices de la Chambre de Commerce Internationale des Nations Unies et du gouvernement allemand. Leurs efforts communs furent camouflés sous le nom de code CODEX ALIMENTARIUS. Un grand nombre de partis politiques européens dits de droite et de gauche furent financés par cette industrie pour assurer des législations favorables à l’industrie pharmaceutique.
Objectifs du Codex
Le CODEX ALIMENTARIUS entend mettre hors la loi toute information alternative de santé en rapport avec les vitamines, les thérapies naturelles, les compléments alimentaires et tout ce qui constitue de près ou de loin un concurrent potentiel. L’état d’esprit qui préside à la mondialisation pharmaco-chimique explique en grande partie la destruction systématique de tous les novateurs scientifiques indépendants depuis 50 ans. Cette industrie emploie tous les moyens pour garder ses parts de marché en matière de cancer, sida, maladies cardio-vasculaires, etc… Nous sommes en mesure depuis des décennies de soigner et de guérir dans bien des cas toutes ces maladies, mais de puissants procédés de désinformation sont en place pour cacher ces vérités au grand public.
La mise hors la loi de toute information sur les médecines alternatives bloquera l’éradication de certaines maladies assurant toujours plus de profits à cette industrie mondiale qui ne traite que les symptômes sans s’attaquer aux causes. Le Docteur Rath, dénonce cette situation en ces termes : « La vraie nature de l’industrie pharmaceutique (mondiale) est de gagner de l’argent avec les maladies chroniques, et non point de s’occuper de la prévention ou de l’éradication des maladies… L’industrie pharmaceutique a un intérêt financier direct à ce que les maladies perdurent afin d’assurer la croissance du marché des médicaments. C’est pour cela que les médicaments sont conçus pour soulager les symptômes et NON pour traiter les causes des maladies… Les trusts pharmaceutiques sont responsables d’un génocide disséminé permanent, tuant des millions de personnes… »
Le Codex mis en accusation
Une légion de lobbyistes pharmaceutiques est employée pour influencer les législateurs, pour contrôler les organismes de réglementation, pour manipuler la recherche médicale et l’éducation (dons du Trust de la pharmacie aux Universités en 1961, Harvard 8 millions de dollars, Yale 8 millions de dollars, John Hopkins 10 millions de dollars, Stanford 1 million de dollars, Université Colombia de New York 1,7 million de dollars, etc… ° L’information des médecins est intégralement financée par ces trusts qui cachent soigneusement un grand nombre d’effets secondaires dangereux, voire mortels en les reniant publiquement. Après avoir établi la genèse de ces crimes en col blanc et prouvé la responsabilité des industries pharmaceutiques concernant la mise en place d’une politique mondiale de génocide disséminé, le Docteur Matthias Rath a remis un acte d’accusation pour crime contre l’humanité à la Cour Internationale de Justice de la Haye le 14 Juin 2003.
438 Millions de pétitions au Parlement Européen
Le 13 mars 2002 nos euro-députés adoptèrent des lois en faveur de l’industrie pharmaceutique, fixées par des dispositions du Codex Alimentarius visant à élaborer une réglementation coercitive pour toutes les thérapies naturelles et suppléments alimentaires. Une manière détournée de détruire des concurrents pour prendre des parts de marché, car la santé se vend et s’achète. Une fronde citoyenne de 438 millions de pétitions inonda pourtant les messageries des euro-députés à tel point, que les communications internes en furent bloquées. Malgré près d’un demi milliard de pétitions, les directives du Codex Alimentarius furent adoptées. Ce vote fut un véritable déni de démocratie augurant de futures difficultés pour la construction de l’Europe.
Application des directives du Codex Alimentarius
A partir de juillet 2005 les directives du Codex Alimentarius nommées Directive Européenne sur les Suppléments Alimentaires doivent être appliquées sous peine de sanctions financières. En quoi consistent-elles ?
1°) Il s’agit de supprimer tout supplément alimentaire naturel. Tous seront remplacés par 28 produits de synthèse pharmaceutique à bas dosage (car toxique) et seront uniquement disponibles en pharmacie sous prescription médicale.
2°) Les médecines naturelles telles que l’acuponcture, la médecine énergétique, ayurvédique, tibétaine etc, se verront progressivement interdites.
3°) L’agriculture et l’alimentation animale se verront réglementées selon les normes du complexe pharmaco-chimique, interdisant du même coup l’agriculture dite bio-dynamique.
4°) L’alimentation humaine certifiée légale devra être irradiée ( irradiée au Cobalt)
Le Codex Alimentarius contrôlera l’accès aux acides aminés essentiels, les huiles de poisson, les vitamines et les minéraux. L’élargissement des contrôles opérera progressivement mettant à mal toutes les médecines alternatives, ancestrales ou naturelles.
L’heure de la solidarité
Le non massif à la constitution européenne est aussi un non au Codex Alimentarius, organe de propagande du complexe pharmaco-chimique qui vise le monopole mondial le plus despotique que nous n’ayons jamais connu. Ne pas prendre en compte l’opinion de centaines de millions de citoyens est une très grave inconséquence de la part de nos hommes politiques. Des centaines de millions de citoyens à travers le monde n’entendent pas laisser des médecines naturelles millénaires être interdites pour les parts de marché de la pseudo-science pharmaco-chimique.
Dangers de la pharmaco-chimie
Tous les ans, 800 000 personnes meurent en Amérique du Nord sur prescriptions médicales allopathiques. La pharmaco-chimie tue beaucoup plus qu’elle ne soigne. Un rapport de l’ONU affirme d’ailleurs que sur 205 000 médicaments de ces industries seuls 26 sont indispensables. Parmi ces 26, seulement 9 devraient bénéficier d’une priorité absolue. Si l’on a recours aux médecines chinoise, perse et indienne ces 9 composés chimiques ne sont de presque aucune utilité. Autant dire que sans pharmaco-chimie le monde se porterait beaucoup mieux.
Résistance Internationale au Codex Alimentarius
L’Afrique du Sud a affirmé qu’elle ne se conformerait pas aux directives du Codex Alimentarius. Le Ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang a déclaré que son pays est en désaccord avec cette dichotomie entre médecine naturelle et médecine allopathique. Selon ses conclusions, ces dispositions visent à faire de l’argent à partir de remèdes brevetés et ainsi à discréditer l’usage de produits naturels.
L’Inde ne se conformera pas aux directives du Codex Alimentarius car il a fait la promotion de formules pour bébés contenant des ingrédients chimiques causant une inflammation destructrice du cerveau chez les bébés sensibles. Le délégué indien chargé de plaider l’affaire auprès du Codex a été ignoré et lorsqu’il insista pour un débat, il fut expulsé de la chambre.
L’association des médecins et des chirurgiens américains a exprimé son opposition au Codex afin d’avoir recours à des remèdes naturels.
Au Royaume Unis, les médecins exerçant des médecines naturelles, supportés par des membres de la Chambre des Lords se sont fermement opposés à la politique pro-Codex de Tony Blair. Ce dernier est taxé d’hypocrisie puisqu’il a été révélé publiquement qu’il utilise pour sa famille des remèdes naturels, des compléments alimentaires et l’homéopathie. Tony Blair sera Président de l’Union Européenne précisément à partir du 1er juillet 2005, jour d’application des directives du Codex.
Deux idéologies opposées
Nous assistons à un bras de fer entre deux conceptions du monde. D’une part l’idéologie Rockefeller dont l’unique objectif est de vendre sans scrupule, d’asseoir une hégémonie et un pouvoir mondial. Breveter le vivant, tout refaire en molécules synthétiques, nier toute médecine autre que la pharmaco-chimie, c’est l’idée de progrès affiché par tous les Trusts. Cette politique n’a rien de démocratique et vise à modeler les masses à son gré en fonction de ses besoins (fondation, éducation, fausses normes scientifiques, propagande, destruction des médecines ancestrales et naturelles). Le Codex Alimentarius croit pouvoir nier l’opinion des peuples car il pense pouvoir modeler les masses à son gré. Le Codex pense pour vous, agit pour vous et vous protège de vous-même selon des normes qui causeront votre perte. D’autre part, il existe les vrais biologistes, les authentiques médecins, les vrais thérapeutes ou chercheurs souvent violentés par l’arrogance du Cartel pharmaco-chimique. Ils ont établi le concept de bio-individualité fondée sur la liberté du choix thérapeutique des patients. Cette conception suscite chez le patient l’esprit de recherche, offre des alternatives dans la manière de se soigner. Cette approche s’adapte au patient plutôt que d’imposer un protocole thérapeutique de masse non individualisé. La maladie a une connotation spécifique dans la vie d’un individu, ne pas en tenir compte c’est ramener l’homme au rang de machine physico-chimique. Or l’homme est beaucoup plus que cela…
Au delà de toutes ces considérations, nous sommes en face de deux conceptions de l’homme, d’un côté l’homme robot, rouage au service d’un système, et l’homme holistique reflet microcosmique de l’univers entier, éternel chaman.
Gandhi disait à propos des occidentaux : « l’homme blanc ne vit pas, il fonctionne ». Aujourd’hui le choix nous est donné de vivre au lieu de fonctionner…
Source :
Morphéus